Événements


Style classique


3 conseils pour une meilleure poussée
Par Denis St-Amand

1ère étape : S'assurer de compléter le transfert de poids sur le ski de glisse
La jambe de glisse doit être en extension. Pour y parvenir, il faut enligner le nombril au dessus du ski sur lequel vous glissez.

2ème étape : La flexion est la clé !
À la phase de décélération, la jambe de glisse devient la jambe de poussée. Il faut donc fléchir la cheville, le genou et la hanche, pour initier la poussée au niveau du pied. C'est à partir du talon que s'initie la pression sur le ski, afin d'obtenir une bonne adhérence sous le ski.

3ème étape : Maintenir le transfert du poids durant la poussée
Au cours de cette phase, vous devez demeurer en équilibre (le nombril en ligne sur le ski de poussée) jusqu'a la fin de la poussée du pied, par les orteils. Cela vous permettra d'obtenir un bon élan et de jouir de la glisse en équilibre.



L’ABC du fartage pour une meilleure glisse !

Par Denis St-Amand

Énigme pour certains, évidence pour d'autres, cauchemar pour quelques uns, le fartage des skis de fond ne laisse personne indifférent. L'opération est pourtant beaucoup plus simple qu'il n'y paraît ! Pour bien glisser, il faut d'abord pouvoir se propulser, c'est-à-dire adhérer à la surface enneigée. C'est le fart (ou cire) qui permet d'adhérer sans entraver la glisse. C'est ici qu'un grand nombre d'adeptes s'enfargent, se découragent, puis se désistent, faute de parvenir à farter correctement leurs skis pour obtenir un niveau d'adhérence adéquat.

Voici donc, 10 conseils simples pour ne plus déraper.

1. Choisissez le bon fart

Les novices seront ravis : le fart recommandé pour la journée est souvent indiqué au chalet d'accueil ou dans la salle de fartage des centres de randonnée à ski. Sachez quand même que le choix du fart se fait en fonction de la température de la neige, qui suit avec quelques heures de retard la température de l'air, selon les conditions de vents et d'ensoleillement. Les plages de mercure pour lesquelles sont conçues les différentes couleurs de farts sont clairement indiquées sur les tubes de farts.  
Vous hésitez entre deux farts ? Appliquez d'abord le plus froid. Si cela ne fonctionne pas, vous n'aurez qu'à appliquer le fart suivant, sans devoir gratter votre premier choix. Il est toujours possible d'appliquer un fart mou (plus chaud) sur un fart dur (plus froid), mais non l'inverse. Une bonne image pour vous en souvenir : on peut appliquer de la confiture sur du beurre d'arachides, mais pas le contraire… Il est également possible d'utiliser un système deux farts : neige sèche (sous 0°C) et neige mouillée (au dessus de 0°C). Il s'agit alors de jouer avec le nombre de couches ; moins épais quand le mercure descend, plus épais lorsqu'il remonte.

2. Tenez compte de l'état de la piste
Le passage répété de skieurs à un endroit donné transforme les conditions de neige et influence le choix du fart. Dans un centre fortement achalandé, il est fréquent de devoir opter pour un fart légèrement plus chaud que ce que le mercure recommande.

3. Fartez à l'intérieur
Il est inutile d'essayer d'appliquer un fart gelé sur des bases gelées. La plupart des centres aménagés offrent une salle de fartage où vous pourrez, en quelques minutes, appliquer le fart que vous aurez pris soin de conserver dans votre voiture pour vous rendre à destination afin qu'il ne soit pas gelé. Un passage dans la salle de fartage permet aussi de demander conseil auprès de skieurs plus expérimentés.

4. Appliquez suffisamment de fart
Cinq à six couches minces donneront inévitablement un résultat supérieur à l'application d'une seule couche. Le problème de « recul » provient souvent d'un manque de fart. Mais attention à l'excès inverse (trop de fart), qui est aussi nuisible, car il vous fera « coller » à la neige.

5. Appliquez le fart au bon endroit
Le fart ne doit jamais être appliqué sur toute la longueur du ski, mais du talon de la fixation, jusqu'à ± 30 à 35 cm à l'avant de la fixation (selon la cambrure du ski). Appliquer le fart sur toute la longueur du ski ne procure pas une meilleure adhérence, mais nuit considérablement à la glisse.

6. Vérifiez le résultat de votre fartage
Avant de partir en sentier, effectuez quelques allers-retours près du chalet d'accueil pour évaluer rapidement l'efficacité de votre fartage. Il vous sera possible à ce moment de retoucher votre fart, soit en allongeant la surface fartée, soit en appliquant une ou deux couches supplémentaires, ou encore en appliquant une couche du fart suivant (plus chaud), sous le pied seulement.

7. Apportez un fart correcteur en piste
Il suffit souvent d'une légère application de fart, après avoir parcouru un kilomètre ou deux, pour corriger un fartage déficient ou pour le rafraîchir, dans le cas d'une longue sortie. D'où l'utilité d'apporter en piste le fart du jour et un fart légèrement plus chaud.

8. Vérifiez la cambrure de vos skis
Si vous n'adhérez jamais correctement, faites vérifier la cambrure de vos skis dans une boutique spécialisée. Il est possible qu'elle soit trop forte.

9. Ayez des attentes réalistes
Retenez, qu'autour du point de congélation, il est plus difficile d'obtenir une bonne adhérence, tandis que sous -15 à -20 °C, la glisse passe de moyenne à presque nulle, au fur  et à mesure que le mercure descend.

10. Apprenez à reconnaître les différentes conditions de neige
L'humidité, le froid, le soleil, les variations de température, l'affluence des skieurs,  ainsi que le travail mécanique de la neige sont autant de facteurs qui transforment les conditions de neige et influencent directement le choix du fart. Le temps, la patience et l'observation vous permettront de reconnaître ces conditions et de choisir le fart opportun à employer.

                               

Trousses de départ

Composée de trois farts de base qui couvrent les principales conditions de neige
(doux, froid et très froid), farts de Swix : les farts V40 Bleu extra, V45 Violet
spécial, V60 Rouge et muni d'un liège synthétique et d'un grattoir en plexiglas
de 5mm.